Écologie

NATURE & AGRICULTURE

Le but de la ferme est de lier l'agriculture et la nature.
Un équilibre sans oppositions.

Vergers
En 2010, un verger d'une vingtaines d'anciennes varitétés fruitières a été planté par l'école de Lully (pommes, poires, prunes, cerises). En 2019 et 2020, nous avons également rajouté des anciennes variétés à deux vergers âgés.
Haies basses
En 2019, 800 arbustes ont été plantés dans différentes parcelles de la ferme pour faire quelques centaines de mètres de haies basses. Ces haies comprennent une quarantaine d'espèces indigènes, dont un tiers d'épineux. Trois mètres de prairies sont laissées de part et d'autre de la haie, plantée sur deux rangs. En deux ans environ, une haie avec des épineux permet d'accueillir des oiseaux comme comme la pie-grièche.
Les blés anciens
En plus de la qualité nutritionnelle de ces variétés, la culture de blés anciens que nous avons ne nécessite aucun apport d'engrais ; nous pouvons donc les cultiver dans des champs maigres, ces derniers ayant le plus grand potentiel de biodiversité. Une terre maigre n'est pas morte pour la nature ; bien au contraire
Messicoles
Les messicoles sont des plantes qui suivent les cultures depuis l'invention de l'agriculture. Le coquelicot ou le bleuet en sont des figures bien connues mais il y en a plein d'autres. Le fait d'arrêter les intrants et les engrais de toute sorte, une quinzaine d'espèces de messicoles sont ré(?)apparues dans les champs, dont une bonne partie possèdent un statut de menace.

Parfois, certaines espèces aussi frêles que rares peuvent prendre leur place de manière étonnante dans un bout de champ... Ici, La renoncule des champs (Ranunculus arvensis), dans un champ de blé ancien.
Prairies extensives et surface pour l'avifaune
Les messicoles sont des plantes qui suivent les cultures depuis l'invention de l'agriculture. Le coquelicot ou le bleuet en sont des figures bien connues mais il y en a plein d'autres. Le fait d'arrêter les intrants et les engrais de toute sorte, une quinzaine d'espèces de messicoles sont ré(?)apparues dans les champs, dont une bonne partie possèdent un statut de menace.
Les vieux arbres
Les vieux arbres sont un élément essentiel pour la biodiversité et sont trop souvent coupés avant qu'ils puissent offrir leur belle vieillesse aux insectes, aux les oiseaux et au reste. Nous leur donnons ici tout le temps qu'il faut.

Ici, un vieux prunier fatigué s'est couché mais continue à vivre ; une haie a poussé. Le renard y est et le blaireau n'est jamais loin.
Les oiseaux
Sur les 20 hectares de la ferme, grâce aux milieux diversifiés que nous laissons, de nombreuses espèces d'oiseaux cohabient avec notre agriculture. En photo, une belle nichée de chouette chevêche (photo prise lors du bagage), mais d'autres oiseaux sont souvent vus dans les champs comme la pie-grièche, le torcol, le loriot ; d'autre espèces sont plus occasionnelles, comme la locustelle luscinioïde ou la caille des blés.
Les oiseaux (2)
Un nichoir installé dans la ferme depuis 2019 accueillait des faucons crécerelles et cette année, il accueille des chouettes effraies. (La photo a été prise lors du baguage des jeunes).
Zone humides à calamites
En 2019 à Genève, 12 zones humides ont été créées dans les champs agricoles comme projet pilote en vue de créer une nouvelle surface de promotion de la biodiversité cantonale. La ferme en a accueilli 3 sur les 12. Depuis, de nombreuses gouilles ont été créées.
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